LETTRE OUVERTE AUX PROFS PHOTOCO-PILLEURS
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LETTRE OUVERTE AUX PROFS PHOTOCO-PILLEURS
Mon ami Christian GRENIER fondateur de la charte des auteurs-illustrateurs jeunesse hausse le ton contre les (photoco)pilleurs de nos droits d'auteur !
"Un ouvrage est rentabilisé par l’éditeur à partir de 2 ou 3 000
exemplaires vendus. Imaginons qu’une centaine d’enseignants fasse
acheter à leur classe 25 exemplaires de l’ouvrage. L’éditeur rentre
dans ses frais ( et je touche 2500 x 0,22 = 550 euros à la fin de
l’année ). Mais s’il photocopient 100 X 25 fois mon bouquin, l’éditeur
n’aura vendu que 100 exemplaires dans l’année - ne croyez pas que ce soit si rare, hélas ! –
et il devra bientôt mettre la clé sous la porte – outre le fait que je
toucherai alors dans l’année… 22 euros pour avoir écrit un roman qui
m’aura demandé des semaines, des mois de travail !
La morale de cet incident en apparence mineur ?
Certaines pratiques comme le photoco-pillage contribuent à tuer
non seulement la création – mais en l’occurrence le livre !
On pense souvent que les auteurs vivent de l’air du temps, à
l’image de cet éditeur ( je préfère taire son nom ) qui, en 1975, m’a
jeté, face à mes prétentions :- " Incroyable ! Non seulement je prends le
risque financier de vous publier, non seulement vous allez avoir votre
nom sur un livre… mais en plus vous voulez être payé ?"
Bizarre… les enseignants, les éditeurs et leur personnel sont payés,
mais le créateur, lui, devrait travailler gratis.
C’est un peu comme si les gérants de supermarché jugeaient normal
que les producteurs de tomates ne touchent rien…
après tout, c’est si agréable, le jardinage !"
"Un ouvrage est rentabilisé par l’éditeur à partir de 2 ou 3 000
exemplaires vendus. Imaginons qu’une centaine d’enseignants fasse
acheter à leur classe 25 exemplaires de l’ouvrage. L’éditeur rentre
dans ses frais ( et je touche 2500 x 0,22 = 550 euros à la fin de
l’année ). Mais s’il photocopient 100 X 25 fois mon bouquin, l’éditeur
n’aura vendu que 100 exemplaires dans l’année - ne croyez pas que ce soit si rare, hélas ! –
et il devra bientôt mettre la clé sous la porte – outre le fait que je
toucherai alors dans l’année… 22 euros pour avoir écrit un roman qui
m’aura demandé des semaines, des mois de travail !
La morale de cet incident en apparence mineur ?
Certaines pratiques comme le photoco-pillage contribuent à tuer
non seulement la création – mais en l’occurrence le livre !
On pense souvent que les auteurs vivent de l’air du temps, à
l’image de cet éditeur ( je préfère taire son nom ) qui, en 1975, m’a
jeté, face à mes prétentions :- " Incroyable ! Non seulement je prends le
risque financier de vous publier, non seulement vous allez avoir votre
nom sur un livre… mais en plus vous voulez être payé ?"
Bizarre… les enseignants, les éditeurs et leur personnel sont payés,
mais le créateur, lui, devrait travailler gratis.
C’est un peu comme si les gérants de supermarché jugeaient normal
que les producteurs de tomates ne touchent rien…
après tout, c’est si agréable, le jardinage !"
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