PETITES MAISONS D'EDITION, PAS POUBELLES DES GRANDES !
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PETITES MAISONS D'EDITION, PAS POUBELLES DES GRANDES !
"Des auteurs sont parfois surpris quand on refuse leur texte. Après avoir tenté leur chance sans succès auprès des grandes maisons d’édition puis des moyennes, ils se tournent vers les petites structures, persuadés que les portes sont grandes ouvertes.
Or, ce n’est pas parce que les maisons d’édition sont petites qu’elles prennent n’importe quel texte. Chacune a son catalogue, ses critères de sélection. Quand on reçoit les manuscrits, on comprend pourquoi certains ont été refusés par les maisons prestigieuses : histoire sans intérêt, textes remplis de fautes, aucune notion de ponctuation. Sans compter les erreurs d’aiguillage ! Sur les 30 manuscrits que j’ai éliminés hier, 20 correspondent à des textes dont je n’édite pas le genre (science-fiction par exemple).
Avant d’envoyer des manuscrits, il faut que les auteurs se renseignent sur ce qu’édite une maison d’édition, sur ce qu’elle recherche. Sinon, tout le monde perd son temps, auteur comme lecteur/éditeur.
La matière première de l’édition, c’est le texte.
A ce titre, les maisons d’édition ne peuvent pas se permettre de ne pas jeter un coup d’œil sur chaque manuscrit, car il peut y avoir un texte intéressant et publiable. Le temps de lecture peut être long (plusieurs mois), ce qui désespère les auteurs, mais au final ce sont les éditeurs qui ont intérêt de réduire ces délais de lecture et réponse au minimum. En effet, c’est le premier qui signe un contrat avec l’auteur qui remporte le manuscrit.
A propos de manuscrit, j’en ai reçu un emballé de film alimentaire. L’auteur voulait sans doute s’assurer que son texte serait au moins déballé. Je reçois également des mails ou coups de fils d’auteurs qui me demandent des nouvelles de leur manuscrit… qui n’est jamais arrivé à la maison d’édition. Cela ne m’étonne pas quand je vois l’état dans lequel arrivent certaines enveloppes, à savoir complètement déchirées et rafistolées avec du gros scotch de la Poste."
Dr WATSON
http://www.docteur-watson.com/
Or, ce n’est pas parce que les maisons d’édition sont petites qu’elles prennent n’importe quel texte. Chacune a son catalogue, ses critères de sélection. Quand on reçoit les manuscrits, on comprend pourquoi certains ont été refusés par les maisons prestigieuses : histoire sans intérêt, textes remplis de fautes, aucune notion de ponctuation. Sans compter les erreurs d’aiguillage ! Sur les 30 manuscrits que j’ai éliminés hier, 20 correspondent à des textes dont je n’édite pas le genre (science-fiction par exemple).
Avant d’envoyer des manuscrits, il faut que les auteurs se renseignent sur ce qu’édite une maison d’édition, sur ce qu’elle recherche. Sinon, tout le monde perd son temps, auteur comme lecteur/éditeur.
La matière première de l’édition, c’est le texte.
A ce titre, les maisons d’édition ne peuvent pas se permettre de ne pas jeter un coup d’œil sur chaque manuscrit, car il peut y avoir un texte intéressant et publiable. Le temps de lecture peut être long (plusieurs mois), ce qui désespère les auteurs, mais au final ce sont les éditeurs qui ont intérêt de réduire ces délais de lecture et réponse au minimum. En effet, c’est le premier qui signe un contrat avec l’auteur qui remporte le manuscrit.
A propos de manuscrit, j’en ai reçu un emballé de film alimentaire. L’auteur voulait sans doute s’assurer que son texte serait au moins déballé. Je reçois également des mails ou coups de fils d’auteurs qui me demandent des nouvelles de leur manuscrit… qui n’est jamais arrivé à la maison d’édition. Cela ne m’étonne pas quand je vois l’état dans lequel arrivent certaines enveloppes, à savoir complètement déchirées et rafistolées avec du gros scotch de la Poste."
Dr WATSON
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