AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
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AGENT D''AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
En France, ils sont une dizaine, aux USA plusieurs milliers.
Pourquoi les auteurs français les ignorent-ils et les éditeurs français les
appellent-ils les "chacals" de la profession ?
Peut-être, parce qu'ils permettent de sortir de la position de victimes où se
complaisent certains auteurs et de celle d'arnaqueurs de certains éditeurs ?
Les agents capables de dénoncer les pièges des contrats foireux inquiètent
ces derniers (heureusement, il existe une majorité d'éditeurs sérieux qui
savent travailler en bonne intelligence avec les agents).
La commission des agents littéraires (10 % en moyenne) est un bon
placement pour un auteur qui souhaite sortir de l'anonymat. Mais
beaucoup d'auteurs timorés préfèrent gagner 100% de ZERO Euro d'à
valoir plutôt que de toucher 9.000 Eu d'avance arrachée par un agent à un
éditeur radin.
Auteurs jeunesse: masos ou échaudés ?
Le débat est ouvert !
http://www.rue89.com/2008/09/09/rentree-litteraire-lagent-le-joker-des-ecrivains
Dernière édition par Admin le Ven 22 Mai - 17:42, édité 2 fois
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Petite rectif " les auteurs français les ignorent-ils et les éditeurs français " dis-tu. Non, c'est faux ! ou du moins beaucoup plus compliqué que cela. Déjà, un auteur courageux ou inconscient ou qui n'aurait pas peur du suicide professionnel pourrait tenter l'expérience (ça a déjà été fait), il est assuré de disparaître du PEF (paysage éditorial français). Chez nos voisins anglo-saxons, on m'a expliqué que ce sont les agents qui " choisissent " les projets. Les auteurs n'envoient pas directement leurs textes aux éditeurs. Un agent qui croit en un projet le défendra et sûrement parviendra à le vendre mieux que chez nous. Mais déjà, là-bas, les montants droits sont sans comparaison avec les nôtres. 5 % de droits, c'est la norme en jeunesse et moins de 2 000 euros d'a-valoir. Aucun agent ne bosserait pour te telles perspectives de gain. En fait, il n'y a d'agents que pour les vedettes, pas les petits, les sans-grades comme nous en jeunesse qui ne passons jamais à la télé.
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Donc, tu penses qu'il n'y a pas de place en France pour des agents d'auteurs ?
Pourtant, il y en a pour les illustrateurs...
Pourquoi cette discrimination ?
Pourtant, il y en a pour les illustrateurs...
Pourquoi cette discrimination ?
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Ben, jusqu'à ce qu'on prouve le contraire, je n'y crois pas en tout cas. Et même pour les illustrateurs. Je n'en connais pas qui ont un agent. Encore une fois, s'il s'agit de Bilal, peut-être, mais l'illustrateur de jeunesse qui touche 3 ou 4 % sur un album, hum... ça m'étonnerait.
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Même avec seulement 3%, un agent d'illustrateurs,graphistes et/ou de photographes qui a un pool d'une cinquantaine d'artistes peut en vivre.
C'est le cas de Marie BASTILLE, parmi d'autres
http://www.mariebastille.com/
D'autres agents : http://www.lesagentsassocies.org/
C'est le cas de Marie BASTILLE, parmi d'autres
http://www.mariebastille.com/
D'autres agents : http://www.lesagentsassocies.org/
Dernière édition par Admin le Jeu 21 Mai - 18:25, édité 1 fois
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Hum... je demande à voir. Un album qui rapporterait 5 % de 12 euros (brut hors taxe), soit 0, 60 euros. On dira 10 000 ventes dans l'année (gros succès), soit 6 000 euros avant retenues Agessa. Soit 600 euros pour l'agent, par 30 clients, cela donne 1 500 euros bruts pour l'agent de revenus mensuels, moins son URSSAF, il gagnerait 1 000 euros par mois (et je n'ai pas compté ses frais de fonctionnement. On dira qu'il se déplace à pied). Pardonne-moi, mais j'y crois pas. Quand on est auteur (et forcément un peu au courant des réalités du monde de l'édition), on sait que ce n'est pas parce que nous sommes de doux artistes qu'on ne se précipite pas chez les agents. Mais bien pour les raisons évoquées ci-dessus et parce qu'un agent qui réussirait à " lever " 9 000 euros pour placer un album, c'est dans l'Imaginaire qu'on les trouve. Cela dit, si tu me donnes les coordonnées d'un agent capable de tels exploits, je jure de l'appeler pour lui proposer mes textes. Pardon pour le ton, mais c'est pas bien de laisser croire que les auteurs sont des cons.
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Cher Arthur,
j'ai jamais dit que les auteurs français etaient des cons...mais plus timorés que les anglais.
Je suis aussi auteur, ne l'oublie pas.
Par contre, il y a plus d'agents d'illustrateurs et de photographes que d'auteurs. Pourquoi ?
PS: un agent qui a une centaine d'illustrateurs-photographes dans son equipe gagne quand meme beaucoup plus qu'un auteur seul. Est ce un parasite ou un catalyseur ? c'est un autre débat...
Je connais de bons agents jeunesse...mais ils sont anglais. Ca t'interesse ? Quand on sait que le marché anglophone est mondial, ca vaut sans doute la peine de traduire tes bouquins...
j'ai jamais dit que les auteurs français etaient des cons...mais plus timorés que les anglais.
Je suis aussi auteur, ne l'oublie pas.
Par contre, il y a plus d'agents d'illustrateurs et de photographes que d'auteurs. Pourquoi ?
PS: un agent qui a une centaine d'illustrateurs-photographes dans son equipe gagne quand meme beaucoup plus qu'un auteur seul. Est ce un parasite ou un catalyseur ? c'est un autre débat...
Je connais de bons agents jeunesse...mais ils sont anglais. Ca t'interesse ? Quand on sait que le marché anglophone est mondial, ca vaut sans doute la peine de traduire tes bouquins...
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Je sais bien que tel n'était pas ta pensée, mais cela pouvait le laisser entendre. Et j'insiste, cela ne vient pas des auteurs. J'ai eu vent d'une tentative par une auteure connue, en jeunesse. Elle a vite renoncé, les éditeurs s'appelaient entre eux, paraît-il, pour ne plus la publier. Si cette histoire est vraie (en tout cas, elle pourrait l'être), prendre un agent en France reviendrait à coup sûr à un suicide professionnel. Nous en avons discutés avec des membres de la Charte (l'assoc des auteurs jeunesse), et nous sommes tous d'accord pour avoir un agent, pas pour être le premier qui va se faire dézinguer.
Concernant le marché anglais. Là aussi, il faut mettre fin aux illusions. Les anglo-saxons ne traduisent que très très peu les auteurs étrangers, pour ainsi dire aucun. Je te reproduis ci-dessous un post que j'ai mis sur mon blog, éditifiant ! "
(Extrait d'un article paru dans Le Point du 26 mars 2009, intitulé Opération séduction à Manhattan. Onze écrivains français à New York. Une mission : prouver qu'ils existent.)
"[...] Est-ce une mission de survie en milieu hostile, digne d'un " Koh Lanta " littéraire, qui attend Emmanuel Carrère, Frédéric Beigbeder ou encore Marie Darrieussecq ? Ils ont été choisis parce qu'ils ont au moins un livre traduit aux Etats-Unis. Sacré exploit, si l'on s'en tient aux chiffres donnés par Lila Azam Zanganeh dans Le Monde : sur 100 000 livres publiés aux Etats-Unis, seulement 300 traductions, soit 0, 1 % de la production. A titre de comparaison, en France, lors de la rentrée littéraire de janvier, on dénombrait 211 romans étrangers sur 558. [...] "
Concernant le marché anglais. Là aussi, il faut mettre fin aux illusions. Les anglo-saxons ne traduisent que très très peu les auteurs étrangers, pour ainsi dire aucun. Je te reproduis ci-dessous un post que j'ai mis sur mon blog, éditifiant ! "
(Extrait d'un article paru dans Le Point du 26 mars 2009, intitulé Opération séduction à Manhattan. Onze écrivains français à New York. Une mission : prouver qu'ils existent.)
"[...] Est-ce une mission de survie en milieu hostile, digne d'un " Koh Lanta " littéraire, qui attend Emmanuel Carrère, Frédéric Beigbeder ou encore Marie Darrieussecq ? Ils ont été choisis parce qu'ils ont au moins un livre traduit aux Etats-Unis. Sacré exploit, si l'on s'en tient aux chiffres donnés par Lila Azam Zanganeh dans Le Monde : sur 100 000 livres publiés aux Etats-Unis, seulement 300 traductions, soit 0, 1 % de la production. A titre de comparaison, en France, lors de la rentrée littéraire de janvier, on dénombrait 211 romans étrangers sur 558. [...] "
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
C'est dingue !
Et au niveau de la Charte, il n'y aurait pas une possibilité de faire une prospection groupée des editeurs ?
Une sorte de super agent...
Avec par exemple une lettre d'info émailée chaque mois à une centaine d'éditeurs jeunesse "les manuscrits en quete d'editeurs", ce qui leur ferait gagner du temps et ...économiser des timbres et du stress aux auteurs ?.
Dis moi si c'est utopique ou pas.
"L'utopie n'est pas l'irréalisable mais l'irréalisé".
Pour l'édition anglaise, je ne parlais pas des romans mais des albums jeunesse. Un auteur français que je connais bien réalise 80% de son CA en anglais et 20% seulement en français. Tout se décide au salon de Francfort lors du rachat des droits étrangers. Il ne s'occupe de rien et laisse ce job à son agent anglais.
On est alors plus dans le business que dans l'artisanat...
PS/ certains editeurs jeunesse comme NORD SUD éditent aussi des albums à la fois en français et en anglais. C'est peut être le moyen pour un auteur téméraire de mettre un pied sur le marché anglophone...
Et au niveau de la Charte, il n'y aurait pas une possibilité de faire une prospection groupée des editeurs ?
Une sorte de super agent...
Avec par exemple une lettre d'info émailée chaque mois à une centaine d'éditeurs jeunesse "les manuscrits en quete d'editeurs", ce qui leur ferait gagner du temps et ...économiser des timbres et du stress aux auteurs ?.
Dis moi si c'est utopique ou pas.
"L'utopie n'est pas l'irréalisable mais l'irréalisé".
Pour l'édition anglaise, je ne parlais pas des romans mais des albums jeunesse. Un auteur français que je connais bien réalise 80% de son CA en anglais et 20% seulement en français. Tout se décide au salon de Francfort lors du rachat des droits étrangers. Il ne s'occupe de rien et laisse ce job à son agent anglais.
On est alors plus dans le business que dans l'artisanat...
PS/ certains editeurs jeunesse comme NORD SUD éditent aussi des albums à la fois en français et en anglais. C'est peut être le moyen pour un auteur téméraire de mettre un pied sur le marché anglophone...
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Cette idée a été évoquée, mais il faut bien reconnaître que c'est un peu compliqué à mettre en oeuvre. J'ajoute que les agents qui s'intéressent à la jeunesse ne sont pas nombreux et que les expériences précédentes ont été désastreuses.
Pour info tu peux lire ça : http://www.congopage.com/article.php3?id_article=3730 question 3
Pour info tu peux lire ça : http://www.congopage.com/article.php3?id_article=3730 question 3
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Cher Christian,
Cet article apporte de l'eau à mon moulin...
"Beaucoup, même parmi les écrivains, ignorent pourtant le rôle d’une agence littéraire".
"La France est l’un des derniers pays au monde où il n’y a pas (ou en tout cas très peu) d’agents littéraires. Les agents littéraires sont partout : en Suède et en Chine, au Mexique et en Thaïlande, en Russie et au Brésil (et pas seulement dans le monde anglo-saxon comme la petite lorgnette française nous le laisserait croire).
Le paysage éditorial mondial est en pleine mutation, pour ne pas dire en plein bouleversement. Des marchés nouveaux (Europe centrale, Chine, Inde, Afrique) apparaissent constamment. Les possibilités de diffusion des œuvres (droits étrangers, droits d’adaptation audiovisuelle) se multiplient à l’infini. De gigantesques groupes d’édition se sont constitués dans le monde, adossés à des groupes industriels, de presse ou autres, très voraces dans leur façon de consommer et produire des livres. Ces groupes traitent quasi exclusivement avec des agents, qui leur apportent des « produits » finis, à savoir des textes sur lesquels l’« editing » a été fait. "
"Etre agent littéraire est mon nouveau pari, certainement à rebrousse-poil. Non seulement je ne m'éloigne pas de la littérature, mais elle est au cœur de mes préoccupations : comment accompagner les créateurs, optimiser leurs oeuvres et leur assurer un rayonnement international".
PIERRE ASTIER
(ancien editeur SERPENT A PLUMES)
Donc, si l'on ne veut pas que l'édition jeunesse française disparaisse sous la massive édition anglophone, il est urgent qu'elle sorte de sa torpeur et s'organise internationalement...en collaborant avec des agents littéraires. C'est aussi un moyen de garantir aux bons auteurs de ne pas y laisser des...plumes (sic).
PS/ Je te donnerai quelques noms d'agents anglais en rentrant de reportage FIN MAI (je suis actuellement dans le Sud puis une semaine de vacances dans un buron du cantal...SANS INTERNET).
Amities
>>///P>
Cet article apporte de l'eau à mon moulin...
"Beaucoup, même parmi les écrivains, ignorent pourtant le rôle d’une agence littéraire".
"La France est l’un des derniers pays au monde où il n’y a pas (ou en tout cas très peu) d’agents littéraires. Les agents littéraires sont partout : en Suède et en Chine, au Mexique et en Thaïlande, en Russie et au Brésil (et pas seulement dans le monde anglo-saxon comme la petite lorgnette française nous le laisserait croire).
Le paysage éditorial mondial est en pleine mutation, pour ne pas dire en plein bouleversement. Des marchés nouveaux (Europe centrale, Chine, Inde, Afrique) apparaissent constamment. Les possibilités de diffusion des œuvres (droits étrangers, droits d’adaptation audiovisuelle) se multiplient à l’infini. De gigantesques groupes d’édition se sont constitués dans le monde, adossés à des groupes industriels, de presse ou autres, très voraces dans leur façon de consommer et produire des livres. Ces groupes traitent quasi exclusivement avec des agents, qui leur apportent des « produits » finis, à savoir des textes sur lesquels l’« editing » a été fait. "
"Etre agent littéraire est mon nouveau pari, certainement à rebrousse-poil. Non seulement je ne m'éloigne pas de la littérature, mais elle est au cœur de mes préoccupations : comment accompagner les créateurs, optimiser leurs oeuvres et leur assurer un rayonnement international".
PIERRE ASTIER
(ancien editeur SERPENT A PLUMES)
Donc, si l'on ne veut pas que l'édition jeunesse française disparaisse sous la massive édition anglophone, il est urgent qu'elle sorte de sa torpeur et s'organise internationalement...en collaborant avec des agents littéraires. C'est aussi un moyen de garantir aux bons auteurs de ne pas y laisser des...plumes (sic).
PS/ Je te donnerai quelques noms d'agents anglais en rentrant de reportage FIN MAI (je suis actuellement dans le Sud puis une semaine de vacances dans un buron du cantal...SANS INTERNET).
Amities
>>///P>
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Je suis convaincue qu'avoir un agent serait une bonne chose pour nombre de gens talentueux.
La plupart des auteurs jeunesse ont un travail (pas forcément un petit boulot alimentaire à mi-temps) et une vie de famille.
Ecrire représente déjà une sacré part de temps "consommé" pour ces personnes.
Aussi, avoir un représentant qui valorise votre travail, réalise les prospections et vous encourage dans certaines voies me semble être un avantage.
Je comprends que ça glace le sang des éditeurs qui imaginent une personne maîtrisant leur ligne voire et pouvant donc l'influencer en proposant le bon candidat au bon moment... Et qui va écumer tous les alinéa des contrats écrits en minuscules en bas des pages(Ahhhhhhh!!!!!!!!!!)
Personnellement, cette part de recherche me barbe. Je n'ai pas assez de temps à y consacrer. Ecrire ou poster à bon escient, il me faut choisir !
Je suis donc prête à partager mon gain avec un agent.
Quand donc le monde vivra-t-il avec mon temps ?
La plupart des auteurs jeunesse ont un travail (pas forcément un petit boulot alimentaire à mi-temps) et une vie de famille.
Ecrire représente déjà une sacré part de temps "consommé" pour ces personnes.
Aussi, avoir un représentant qui valorise votre travail, réalise les prospections et vous encourage dans certaines voies me semble être un avantage.
Je comprends que ça glace le sang des éditeurs qui imaginent une personne maîtrisant leur ligne voire et pouvant donc l'influencer en proposant le bon candidat au bon moment... Et qui va écumer tous les alinéa des contrats écrits en minuscules en bas des pages(Ahhhhhhh!!!!!!!!!!)
Personnellement, cette part de recherche me barbe. Je n'ai pas assez de temps à y consacrer. Ecrire ou poster à bon escient, il me faut choisir !
Je suis donc prête à partager mon gain avec un agent.
Quand donc le monde vivra-t-il avec mon temps ?
leeloo- Nombre de messages : 8
Localisation : Colomiers, 31
Date d'inscription : 28/03/2006
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
D'aacord avec le point de vue de Leeloo, mais il faut que les agents en soient réellement, pas comme dans d'autres domaines artistiques où on rencontre bon nombre de gens dont l'objectif principal est d'empocher des commissions en en faisant le moins possible, notamment en ne se démenant pas vraiment pour que les artistes dont ils sont censés s'occuper émergent ou vivent de leur activité.
Et ça, comment en être sûrs ?...
Et ça, comment en être sûrs ?...
severinedalla- Nombre de messages : 22
Date d'inscription : 05/02/2009
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Severine
De toute façon, tu ne payes pas un agent, puisqu'il prend une commission.
S'il te trouve des contrats, tu y gagnes...
Tu peux toujours le tester pendant un an ... et s'il ne ramène rien, en changer.
Arthur a raison, en France c'est encore trop tôt.
On est toujours à la traine des anglophones...
De toute façon, tu ne payes pas un agent, puisqu'il prend une commission.
S'il te trouve des contrats, tu y gagnes...
Tu peux toujours le tester pendant un an ... et s'il ne ramène rien, en changer.
Arthur a raison, en France c'est encore trop tôt.
On est toujours à la traine des anglophones...
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Bien sûr... Sauf que si tu prends un agent, tu es censé compter sur lui pour une partie de ton activité, donc tu ne mènes pas tes prospections de la même manière que si tu te débrouilles tout seul (tu es censé avoir du boulot, aussi, et planifier ton temps & tes priorités...).
Donc non seulement un mauvais agent ne te sert pas, mais d'autre part, il te fait sans doute louper des opportunités.
Donc non seulement un mauvais agent ne te sert pas, mais d'autre part, il te fait sans doute louper des opportunités.
severinedalla- Nombre de messages : 22
Date d'inscription : 05/02/2009
Re: AGENT D'AUTEUR, redouté des éditeurs et méconnu des auteurs
Un forum sur FACEBOOK confirme les dires d'Arthur.
https://www.facebook.com/topic.php?uid=29969403704&topic=9339
"Les agents littéraires sont mal vus par les éditeurs français"
Nous sommes une fois de plus l'"exception mondiale "...
Mon idée pour contourner ce blocage...
faire traduire mes textes en anglais et contacter... un agent britannique !
Je vous tiens au courant pour vous dire si c'était une fausse bonne idée ou non
https://www.facebook.com/topic.php?uid=29969403704&topic=9339
"Les agents littéraires sont mal vus par les éditeurs français"
Nous sommes une fois de plus l'"exception mondiale "...
Mon idée pour contourner ce blocage...
faire traduire mes textes en anglais et contacter... un agent britannique !
Je vous tiens au courant pour vous dire si c'était une fausse bonne idée ou non
UN AUTRE AVIS CONTRE LES AGENTS LITTERAIRES
C'est celui de David FERRARO, auteur et journaliste, qui déconseille l'intervention d'un agent pour les auteurs débutants :
" Il est toujours préférable, ce qui tombe sous le sens, de contacter un agent qui a été éditeur ou qui a occupé une fonction éditoriale dans une maison d’édition et qui a une réputation de sérieux. De grâce, évitez les ancien(ne)s attaché(e)s de presse reconverti(e)s en agents littéraires. Par déformation professionnelle, ces individus ont souvent tendance à souffrir du « syndrome Bénédicte Martin » et à choisir la
facilité. Habitués à faire la promotion de livres vendeurs mais souvent médiocres auprès des médias, ils n’ont le plus souvent aucune compétence particulière pour juger de la valeur d’un manuscrit. Aussi, si de tels individus vous proposent leurs services pour « retravailler » votre texte qui a été « accepté » par leurs agences, refusez net !
Autre facteur à considérer, assurez-vous que l'agence dispose d’un "fonds de
roulement d'auteurs important". De très gros noms pour assurer l’ordinaire, quoi ! Sinon, comment pourrait-elle s’occuper « gracieusement » d’un auteur qui n’a jamais été publié, alors qu’elle peine à faire ses frais !
N’oubliez jamais que l’agent littéraire, du moins en France, est en concurrence
directe avec un tas d’intermédiaires et d’entremetteurs souvent beaucoup plus efficaces parce que l’éditeur ne les considère pas a priori comme des éléments hostiles ou étrangers à sa maison: des "auteurs maison" désireux d’attirer l’attention de l' éditeur sur un manuscrit, des journalistes ou des gens des médias en général, ou toute personne qui d’une façon ou d’une autre peut peser sur l’appareil éditorial.
On peut certes déplorer l’existence de tels intermédiaires et entremetteurs, mais la réalité est ainsi faite, l’édition française demeurant encore, qu’on le veuille ou non, une exception.
Sachez aussi que les agents littéraires sont, selon l’expression désormais consacrée, et c’est surtout vrai en France, bien plus « des récupérateurs que des découvreurs de
talents », et que ceux-ci se contentent trop souvent de contacter les écrivains repérés dans les listes des meilleures ventes ou lors de salons du livre.
Aussi, s’il est vrai que plusieurs maisons d’édition françaises croulent sous les manuscrits et sont menacées d’implosion, croire que l’existence des agents littéraires en France permettra de corriger la situation et favorisera la publication d’auteurs en quête d’éditeurs dans les prochaines années est illusoire et relève de la pensée magique, pour les raisons que nous venons d’énumérer.
En conclusion, si le recours en France à un agent littéraire se justifie souvent pour des auteurs déjà publiés qui ont acquis une certaine notoriété, en raison de la gestion de plus en plus complexe de certains contrats d’édition, des droits de traduction et des droits dérivés, cette pratique demeure plus que discutable pour des auteurs qui n’ont rien publié ou dont les livres s’écoulent à quelques milliers ou centaines d’exemplaires.
Ces derniers auraient intérêt à s’assumer et à contacter les maisons d’édition ou, s’ils sont déjà publiés, à laisser l’éditeur ou le service des droits de leurs maisons d’édition, s’il existe, faire leur travail avant de songer à contacter un agent pour devoir ensuite lui verser (dans le cas très hypothétique où leurs manuscrits seraient publiés) une partie de leurs maigres droits d’auteur.
Pour ces jeunes auteurs, un agent littéraire doit être le dernier et non le premier choix.
" Il est toujours préférable, ce qui tombe sous le sens, de contacter un agent qui a été éditeur ou qui a occupé une fonction éditoriale dans une maison d’édition et qui a une réputation de sérieux. De grâce, évitez les ancien(ne)s attaché(e)s de presse reconverti(e)s en agents littéraires. Par déformation professionnelle, ces individus ont souvent tendance à souffrir du « syndrome Bénédicte Martin » et à choisir la
facilité. Habitués à faire la promotion de livres vendeurs mais souvent médiocres auprès des médias, ils n’ont le plus souvent aucune compétence particulière pour juger de la valeur d’un manuscrit. Aussi, si de tels individus vous proposent leurs services pour « retravailler » votre texte qui a été « accepté » par leurs agences, refusez net !
Autre facteur à considérer, assurez-vous que l'agence dispose d’un "fonds de
roulement d'auteurs important". De très gros noms pour assurer l’ordinaire, quoi ! Sinon, comment pourrait-elle s’occuper « gracieusement » d’un auteur qui n’a jamais été publié, alors qu’elle peine à faire ses frais !
N’oubliez jamais que l’agent littéraire, du moins en France, est en concurrence
directe avec un tas d’intermédiaires et d’entremetteurs souvent beaucoup plus efficaces parce que l’éditeur ne les considère pas a priori comme des éléments hostiles ou étrangers à sa maison: des "auteurs maison" désireux d’attirer l’attention de l' éditeur sur un manuscrit, des journalistes ou des gens des médias en général, ou toute personne qui d’une façon ou d’une autre peut peser sur l’appareil éditorial.
On peut certes déplorer l’existence de tels intermédiaires et entremetteurs, mais la réalité est ainsi faite, l’édition française demeurant encore, qu’on le veuille ou non, une exception.
Sachez aussi que les agents littéraires sont, selon l’expression désormais consacrée, et c’est surtout vrai en France, bien plus « des récupérateurs que des découvreurs de
talents », et que ceux-ci se contentent trop souvent de contacter les écrivains repérés dans les listes des meilleures ventes ou lors de salons du livre.
Aussi, s’il est vrai que plusieurs maisons d’édition françaises croulent sous les manuscrits et sont menacées d’implosion, croire que l’existence des agents littéraires en France permettra de corriger la situation et favorisera la publication d’auteurs en quête d’éditeurs dans les prochaines années est illusoire et relève de la pensée magique, pour les raisons que nous venons d’énumérer.
En conclusion, si le recours en France à un agent littéraire se justifie souvent pour des auteurs déjà publiés qui ont acquis une certaine notoriété, en raison de la gestion de plus en plus complexe de certains contrats d’édition, des droits de traduction et des droits dérivés, cette pratique demeure plus que discutable pour des auteurs qui n’ont rien publié ou dont les livres s’écoulent à quelques milliers ou centaines d’exemplaires.
Ces derniers auraient intérêt à s’assumer et à contacter les maisons d’édition ou, s’ils sont déjà publiés, à laisser l’éditeur ou le service des droits de leurs maisons d’édition, s’il existe, faire leur travail avant de songer à contacter un agent pour devoir ensuite lui verser (dans le cas très hypothétique où leurs manuscrits seraient publiés) une partie de leurs maigres droits d’auteur.
Pour ces jeunes auteurs, un agent littéraire doit être le dernier et non le premier choix.
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