CA SENT LE ROUSSI CHEZ MILAN...
2 participants
Page 1 sur 1
CA SENT LE ROUSSI CHEZ MILAN...
Le 27 janvier dernier, le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) lancé par la direction du Groupe Milan (Milan Presse et Editions Milan) en novembre 2008 a cessé d’être un projet pour devenir une réalité. Ce jour-là, le comité d’entreprise de Milan, dont la procédure exige la consultation, a rendu un avis – défavorable – sur ce plan, qui prévoit la suppression de 44 postes et la fin de la collaboration avec 18 pigistes. Plusieurs titres cesseront de paraître, comme Les Clés de l’actualité et Les Clés de l’actualité junior, dont les derniers numéros seront publiés le 18 février.
La direction prévoyait au départ 45 suppressions de poste, mais a finalement concédé de descendre à 44 en échange de… la fin de la gratuité des machines à café dans l’entreprise. Depuis l’annonce du PSE, les salariés de Milan se sont mobilisés* : débrayages, " Livre blanc " de propositions. Devant le refus de la direction d’acter sa volonté d’aboutir à zéro départs contraints, la grève a été votée le 21 janvier et a duré quatre jours. Au-delà de ce mot d’ordre, les salariés souhaitaient également manifester leur vive inquiétude quant à l’avenir du Groupe Milan. Selon les termes de l’avis rendu par le comité d’entreprise, “le fonctionnement à moyen terme s’annonce chaotique”.
Les salariés candidats au départ volontaire doivent se manifester le 16 février au plus tard. La direction de l’entreprise s’est donné jusqu’au 28 février pour examiner ces candidatures et vérifier si elles peuvent se substituer à d’autres départs prévus par le PSE.
Interrogé par l’AJT-MP, le PDG de Milan se montre catégorique : le plan social est nécessaire car Milan “ perd plein d’argent ”. Les trois titres supprimés - Les Clés de l’Actualité, Les Clés de l’Actualité Junior et Zaza Mimosa (ce dernier devrait fusionner avec Moi je lis) – représentent un “ déficit important pour l’entreprise et les efforts pour les remettre à flot pénalisent le groupe ”, explique-t-il. Mais, concernant le nombre de licenciements, “ ce n’est pas 44 car on a ouvert des postes en redéploiement. Cela concerne 26 personnes” , affirme le PDG.
Celui-ci invoque également “ l’environnement qui a changé ”. Ainsi, “ la notion d’actu aujourd’hui est moins monétisée qu’il y a vingt ans. D’abord, avec l’arrivée des gratuits et l’omniprésence d’Internet ” . Il explique ensuite que les enfants “ sont sur du monotitre, parce que les parents choisissent seulement un titre de presse pour eux. Comment les enfants peuvent-ils recevoir de l’actualité ? ” se demande-t’il. Peut-être par Internet ? “ On va faire des efforts, avance Stéphane Leblanc. Mais on va être sur du développement pour du commercial ”, avant de conclure : “ Je préfère le garder pour nous pour le moment ”.
Lors du conseil de surveillance du 26 janvier, le groupe Bayard Presse, à qui appartient Milan, a officiellement mandaté son directeur financier et juridique pour procéder au redressement de la branche jeunesse de Milan Presse.
(source: association des journalistes de Toulouse et Midi pyrénées)
D.R.
* http://leselusmilan.com
Re: CA SENT LE ROUSSI CHEZ MILAN...
J'adore la remarque du gars qui s'indigne que les parents n'abonnent leurs enfant qu'à 1 titre !!!
Bah oui, quand on voit que Picoti, pour les 9 mois (!!!) - 3 ans est à 72 euros par an (12 Nos + 4 hors-série), il n'y a pas de quoi s'étonner, quand même. C'est le même prix que l'abonnement au mensuel "La Recherche" !!! (mensuel pluridisciplinaire qui, quand même comporte 3 fois plus de pages...) Quand on a 2 ou 3 enfants, ça fait un sacré budget, et ça vient en plus, souvent, des quotidiens, de livres et magazines achetés irrégulièrement en kiosques etc.
J'ai l'impression que ce groupe-là s'est bien endormi sur ses lauriers d'une part, et que d'autre part ils ont cédé à la tentation de proposer une foultitude de titres, bref, qu'ils se sont éparpillés alors que le sens du vent était à l'opposé. Quand à l'info par internet, on ne peut pas la découvrir aujourd'hui, quand même !!!
C'est vraiment partout pareil, et c'est bien dommage que ce soient les salariés et les pigistes qui paient aujourd'hui un - presque certain - manque de clairvoyance des dirigeants.
Bah oui, quand on voit que Picoti, pour les 9 mois (!!!) - 3 ans est à 72 euros par an (12 Nos + 4 hors-série), il n'y a pas de quoi s'étonner, quand même. C'est le même prix que l'abonnement au mensuel "La Recherche" !!! (mensuel pluridisciplinaire qui, quand même comporte 3 fois plus de pages...) Quand on a 2 ou 3 enfants, ça fait un sacré budget, et ça vient en plus, souvent, des quotidiens, de livres et magazines achetés irrégulièrement en kiosques etc.
J'ai l'impression que ce groupe-là s'est bien endormi sur ses lauriers d'une part, et que d'autre part ils ont cédé à la tentation de proposer une foultitude de titres, bref, qu'ils se sont éparpillés alors que le sens du vent était à l'opposé. Quand à l'info par internet, on ne peut pas la découvrir aujourd'hui, quand même !!!
C'est vraiment partout pareil, et c'est bien dommage que ce soient les salariés et les pigistes qui paient aujourd'hui un - presque certain - manque de clairvoyance des dirigeants.
severinedalla- Nombre de messages : 22
Date d'inscription : 05/02/2009
Re: CA SENT LE ROUSSI CHEZ MILAN...
oui, tu as raison, tout le monde s'est endormi en France depuis la dernière guerre: les patrons, les actionnaires et les syndicats. D'ailleurs il suffit de voir comment se passe la "riposte" de la plupart des "camarades grévistes"... en brûlant des palettes ou des pneus. Aucune imagination. Aucune innovation. Aucun respect de l'environnement.
En Allemagne, ils ne font grève qu'en dernier recours, après avoir longuement négocié avec les patrons. On peut se moquer de la discipline germanique, mais quand ils lancent un nouveau magazine, ils le testent plusieurs mois (numéro zéro). Les français se prennent pour le nombril du monde mais se comportent comme des... trous du cul (*) . La plupart des journaux qui marchent en France ont été rachetés par des allemands, des italiens ou des russes !
(*) Que les lecteurs cathos constipés ne lisent pas ce mot !
En Allemagne, ils ne font grève qu'en dernier recours, après avoir longuement négocié avec les patrons. On peut se moquer de la discipline germanique, mais quand ils lancent un nouveau magazine, ils le testent plusieurs mois (numéro zéro). Les français se prennent pour le nombril du monde mais se comportent comme des... trous du cul (*) . La plupart des journaux qui marchent en France ont été rachetés par des allemands, des italiens ou des russes !
(*) Que les lecteurs cathos constipés ne lisent pas ce mot !
Re: CA SENT LE ROUSSI CHEZ MILAN...
Au lieu de glander dans des manifs obsolètes et coupées des réalités économiques, les futurs chomeurs de MILAN feraient mieux de participer à ces formations :
Salon du livre / Trois Rencontres professionnelles gratuites
Les 13 et 16 mars, au Salon du livre de Paris, l’Asfored proposera trois Rencontres professionnelles dédiées à l’édition multisupport.
1/ Réussir le passage à l’édition multisupport : les points clés
La mutation technologique en cours s’accompagne de l’apparition de nouveaux outils, mais aussi de l’évolution des métiers : les fonctions deviennent plus transversales, un important effort d’adaptation est demandé aux professionnels. Dans ce contexte, les aspects stratégiques, techniques et humains sont indissociables. Cette présentation permettra aux participants d’identifier clairement les enjeux et de se doter d’une véritable « feuille de route » pour un passage réussi à l’édition multisupport.
Intervenant : Christian Brugeron, formateur et consultant de l’Asfored spécialisé dans la valorisation des contenus et les nouveaux supports de diffusion
Vendredi 13 mars, de 14 h 30 à 16 heures
2/Le fabricant au cœur de la chaîne de production multisupport
Le service de fabrication est au cœur de la métamorphose liée à l’édition multisupport. Quelle est sa place dans la nouvelle chaîne de production ? Qu’attendent de lui les éditeurs ? Que peut-il leur apporter ?… Nourrie de témoignages complémentaires, cette rencontre aidera les fabricants à anticiper et à accompagner la mutation. Elle permettra à tous les acteurs de mieux appréhender les nouvelles procédures et relations au sein de la maison d’édition. La conférence sera suivie d’un débat réunissant des acteurs de l’ensemble de la chaîne de production.
Intervenants : Rémy Carteret, directeur de production de Young et Rubicam, Jean-Marc Lebreton, directeur de fabrication d’une partie de Sogedif (groupe Editis), Yves Lhommée, directeur de production du groupe Flammarion
Présentation et médiation : Jacqueline Pieters, consultante en arts graphiques et formatrice à l’Asfored
Vendredi 13 mars, de 16 h 15 à 17 h 45
3/ Décliner des contenus pour la Nintendo DS : état de l’art, potentiel et limites
Parmi les supports pouvant désormais accueillir des contenus numériques, la Nintendo DS intéresse de nombreux éditeurs. À l’invitation de l’Asfored, le groupe Jouve, spécialiste de la valorisation de contenus, fait partager son expérience en la matière.
Intervenants : Bruno Raffin, responsable R&D du groupe Jouve, et Vincent Favreau, responsable du département Composition « Édition scientifique, technique, médicale et juridique » au sein du groupe Jouve
Présentation et médiation : Brune Somogyi, formatrice et consultante de l’Asfored spécialisée dans l’édition multisupport
Lundi 16 mars, de 17 à 18 heures
Chaque présentation sera suivie d’un temps consacré aux questions-réponses.
Ces rencontres se tiendront dans l’Espace professionnel de l’édition (G10), à proximité immédiate du stand de l’Asfored.
Compte tenu du nombre de places limité, il est indispensable de réserver par retour de mail: salondulivre@asfored.org en precisant quelle rencontre on souhaite suivre.
Inscription
M./Mme/Mlle .........................................
Société .................................................
Fonction ...............................................
souhaite assister à la rencontre professionnelle (gardez uniquement l’intitulé qui vous intéresse) :
– « Réussir le passage à l’édition multisupport : les points clés » (vendredi 13 mars, 14 h 30)
– « Le fabricant au cœur de la chaîne de production multisupport » (vendredi 13 mars, 16 h 15)
– « Décliner des contenus pour la Nintendo DS : état de l’art, potentiel et limites » (lundi 16 mars, 17 heures)
Asfored 21, rue Charles-Fourier, 75013 Paris - Tél. : 01 45 88 39 81
Salon du livre / Trois Rencontres professionnelles gratuites
Les 13 et 16 mars, au Salon du livre de Paris, l’Asfored proposera trois Rencontres professionnelles dédiées à l’édition multisupport.
1/ Réussir le passage à l’édition multisupport : les points clés
La mutation technologique en cours s’accompagne de l’apparition de nouveaux outils, mais aussi de l’évolution des métiers : les fonctions deviennent plus transversales, un important effort d’adaptation est demandé aux professionnels. Dans ce contexte, les aspects stratégiques, techniques et humains sont indissociables. Cette présentation permettra aux participants d’identifier clairement les enjeux et de se doter d’une véritable « feuille de route » pour un passage réussi à l’édition multisupport.
Intervenant : Christian Brugeron, formateur et consultant de l’Asfored spécialisé dans la valorisation des contenus et les nouveaux supports de diffusion
Vendredi 13 mars, de 14 h 30 à 16 heures
2/Le fabricant au cœur de la chaîne de production multisupport
Le service de fabrication est au cœur de la métamorphose liée à l’édition multisupport. Quelle est sa place dans la nouvelle chaîne de production ? Qu’attendent de lui les éditeurs ? Que peut-il leur apporter ?… Nourrie de témoignages complémentaires, cette rencontre aidera les fabricants à anticiper et à accompagner la mutation. Elle permettra à tous les acteurs de mieux appréhender les nouvelles procédures et relations au sein de la maison d’édition. La conférence sera suivie d’un débat réunissant des acteurs de l’ensemble de la chaîne de production.
Intervenants : Rémy Carteret, directeur de production de Young et Rubicam, Jean-Marc Lebreton, directeur de fabrication d’une partie de Sogedif (groupe Editis), Yves Lhommée, directeur de production du groupe Flammarion
Présentation et médiation : Jacqueline Pieters, consultante en arts graphiques et formatrice à l’Asfored
Vendredi 13 mars, de 16 h 15 à 17 h 45
3/ Décliner des contenus pour la Nintendo DS : état de l’art, potentiel et limites
Parmi les supports pouvant désormais accueillir des contenus numériques, la Nintendo DS intéresse de nombreux éditeurs. À l’invitation de l’Asfored, le groupe Jouve, spécialiste de la valorisation de contenus, fait partager son expérience en la matière.
Intervenants : Bruno Raffin, responsable R&D du groupe Jouve, et Vincent Favreau, responsable du département Composition « Édition scientifique, technique, médicale et juridique » au sein du groupe Jouve
Présentation et médiation : Brune Somogyi, formatrice et consultante de l’Asfored spécialisée dans l’édition multisupport
Lundi 16 mars, de 17 à 18 heures
Chaque présentation sera suivie d’un temps consacré aux questions-réponses.
Ces rencontres se tiendront dans l’Espace professionnel de l’édition (G10), à proximité immédiate du stand de l’Asfored.
Compte tenu du nombre de places limité, il est indispensable de réserver par retour de mail: salondulivre@asfored.org en precisant quelle rencontre on souhaite suivre.
Inscription
M./Mme/Mlle .........................................
Société .................................................
Fonction ...............................................
souhaite assister à la rencontre professionnelle (gardez uniquement l’intitulé qui vous intéresse) :
– « Réussir le passage à l’édition multisupport : les points clés » (vendredi 13 mars, 14 h 30)
– « Le fabricant au cœur de la chaîne de production multisupport » (vendredi 13 mars, 16 h 15)
– « Décliner des contenus pour la Nintendo DS : état de l’art, potentiel et limites » (lundi 16 mars, 17 heures)
Asfored 21, rue Charles-Fourier, 75013 Paris - Tél. : 01 45 88 39 81
Sujets similaires
» LES BONS CONTACTS CHEZ MILAN PRESSE
» UN NOUVEAU MAG CHEZ MILAN PRESSE POUR LES 8-12 ANS
» MINUTIE DES RECITS CHEZ MILAN PRESSE
» DIVERSIFICATION ENVISAGEE CHEZ MILAN PRESSE
» MILAN PRESSE CREE DES TITRES, MILAN JEUNESSE LICENCIE
» UN NOUVEAU MAG CHEZ MILAN PRESSE POUR LES 8-12 ANS
» MINUTIE DES RECITS CHEZ MILAN PRESSE
» DIVERSIFICATION ENVISAGEE CHEZ MILAN PRESSE
» MILAN PRESSE CREE DES TITRES, MILAN JEUNESSE LICENCIE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum