DES EDITEURS FACE AUX READERS (LIVRES SUR PAPIER NUMERIQUE)
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DES EDITEURS FACE AUX READERS (LIVRES SUR PAPIER NUMERIQUE)
Une conférence sur la nouvelle génération de « readers » sur papier électronique
a réuni plus de 250 professionnels du livre le 10 janvier, à la maison de l'Amérique latine (Paris VIIe).
Face aux nouveaux lecteurs nomades (les « readers e-paper »), les éditeurs restent prudents, intéressés mais inquiets. Ils ne veulent pas être pillés « comme l'ont été les éditeurs de musique ». Certains ont pointé que « le vrai cycle d'exploitation d'un ouvrage reste le papier », mais que « le reader est une voie à suivre et à préparer ».
Stéphanie Van Duin (Hachette Livre) estime qu'"il ne fallait pas laisser les éditeurs de logiciels devenir les maîtres du jeu éditorial". Stéphanie Chevrier (Flammarion), qui se déclare éditrice pratiquante, a indiqué que l'arrivée de la presse sur ces machines (notamment « Les Échos » avec lesquels un partenariat a été signé) pousse les éditeurs à agir et intéresse les auteurs. « Il faut aller au-delà du texte, fournir des textes courts, des carnets, des entretiens, renouer avec la tradition de la presse : celle des feuilletons. Notre vrai travail d'éditeur consiste à créer de nouveaux produits ». Charles Bimbenet (Nathan) a rappelé, quant à lui, les obstacles juridiques en matière de droits numériques en ce qui concerne le texte et les images.
Du côté des utilisateurs avertis, Philippe Jeannet, directeur des éditions électroniques des « Échos », a souligné que 1 000 lecteurs iLiad avaient été vendus depuis septembre dernier. Pour ceux qui réclament de la couleur, plus de souplesse, plus d'images, il a rappelé que les machines actuelles « ne feraient pas deux ans. Car la couleur arrive avec des machines plus légères ».
(source: CARACTERE, revue des pros de l'imprimé)
Re: DES EDITEURS FACE AUX READERS (LIVRES SUR PAPIER NUMERIQUE)
J'ai participé à l'une des toutes premières expériences de e-book. C'était en 2000 avec le cyber-éditeur 00h00.com. Le e-book était alors d'usage relativement lourd. Mais surtout, c'était trop tôt. A l'époque j'avais dû vendre quelques dizaines de livres en ligne et touchais un droit proportionnel de 25 %. Si les éditeurs s'y mettent, les droits d'auteurs seront réduits à quasiment rien, car nous sommes contraints aujourd'hui de signer des contrats où l'on cède les droits d'exploitation numérique comme une sous-cession (de type traduction), ce qui signifie des droits à 2 ,5 % le plus souvent. Autant dire que c'est la mort des auteurs (pas des éditeurs) et probablement bien des faillites de libraires. Mais restons optimistes, ce sera aussi un moyen nouveau de diffusion pour les écrivains confirmés ou non.
Je vais prochainement participer à un nouvelle expérience de ce type avec la Bibliothèque nationale cette fois.
Je vais prochainement participer à un nouvelle expérience de ce type avec la Bibliothèque nationale cette fois.
Re: DES EDITEURS FACE AUX READERS (LIVRES SUR PAPIER NUMERIQUE)
merci pour ton temoignage, Christian !
le numerique à mon avis n'a d'intéret que si les auteurs zappent les éditeurs...
mais arrive ensuite le probleme de la diffusion.
Mon amie Nicole Calandra, auteure de Nouvelle Caledonie, qui edite ses livres de deux manières (papier et numérique) pourrait nous apporter son avis sur la question...
le numerique à mon avis n'a d'intéret que si les auteurs zappent les éditeurs...
mais arrive ensuite le probleme de la diffusion.
Mon amie Nicole Calandra, auteure de Nouvelle Caledonie, qui edite ses livres de deux manières (papier et numérique) pourrait nous apporter son avis sur la question...
Re: DES EDITEURS FACE AUX READERS (LIVRES SUR PAPIER NUMERIQUE)
finalement il fallait bien que la révolution du business musical se propage au business de la littérature...
aujourd'hui avec des sites comme MySp.... pour les jeunes musiciens, c'est un bon moyen de se faire connaitre, et les producteurs y ont trouvé leur interet car ils n'investissent que dans des "valeurs sures" plebiscitées par le public.
les livres numeriques devraient représenter le meme media: proposer un premier contact avec le public (les lecteurs), puis déboucher ensuite sur un contrat avec des éditeurs.
en plus, en débutant un contrat comme ça, l'auteur arriverait dans ce partenariat avec un petit avantage; il serait en position de dire à l'éditeur qu'ils ont mutuellement besoin l'un de l'autre.. parce que ces derniers temps, j'ai l'impression que l'auteur est rabaissé à un role de petite crotte inutile... qd on ne lui donne pas l'impression qu'il emmerde l'éditeur plus qu'autre chose.... le monde à l'envers!
enfin, c'est mon avis...
Monsieur Arthur Ténor, enchantée... :-) j'adore Agathabaga
aujourd'hui avec des sites comme MySp.... pour les jeunes musiciens, c'est un bon moyen de se faire connaitre, et les producteurs y ont trouvé leur interet car ils n'investissent que dans des "valeurs sures" plebiscitées par le public.
les livres numeriques devraient représenter le meme media: proposer un premier contact avec le public (les lecteurs), puis déboucher ensuite sur un contrat avec des éditeurs.
en plus, en débutant un contrat comme ça, l'auteur arriverait dans ce partenariat avec un petit avantage; il serait en position de dire à l'éditeur qu'ils ont mutuellement besoin l'un de l'autre.. parce que ces derniers temps, j'ai l'impression que l'auteur est rabaissé à un role de petite crotte inutile... qd on ne lui donne pas l'impression qu'il emmerde l'éditeur plus qu'autre chose.... le monde à l'envers!
enfin, c'est mon avis...
Monsieur Arthur Ténor, enchantée... :-) j'adore Agathabaga
Bonjour à tous,
Dans la mesure où le numérique évite les frais d'édition, que l'on ne touche plus que 2,5 % en passant par un site "installé" pour la distribution, me semble normal. Le prix de vente d'un e-book est bien plus bas qu'un livre papier.
Cependant, la distribution des e-books semblent être un leurre. Je m'explique : quand vous passez par un site "spécialisé" dans la distribution d'e-book, le site ne fera pas spécialement votre pub (c'est même vous qui devez la faire en envoyant des avis à vos connaissances) Le site se contente de mettre des outils à votre disposition, un catalogue où vous êtes présent, mais vous ne savez pas s'il tourne vraiment ou pas. Une vente dans ces conditions est un peu aléatoire...
En plus, les lecteurs ne sont pas encore éduqué pour lire des livres numériques, aussi ne réussissons-nous à vendre que très peu d'exemplaires. Donc pas rentable pour nous, auteurs, pour l'instant...
Je vends beaucoup plus de livres papier que d'e-book. Le marché pour les e-book me semble stagner si ce n'est être nul. Cet avis ne vaut qu'à mon niveau. Il faut voir comment ça se passe ailleurs !
Bien cordialement à tous,
Nicole Calandra
Cependant, la distribution des e-books semblent être un leurre. Je m'explique : quand vous passez par un site "spécialisé" dans la distribution d'e-book, le site ne fera pas spécialement votre pub (c'est même vous qui devez la faire en envoyant des avis à vos connaissances) Le site se contente de mettre des outils à votre disposition, un catalogue où vous êtes présent, mais vous ne savez pas s'il tourne vraiment ou pas. Une vente dans ces conditions est un peu aléatoire...
En plus, les lecteurs ne sont pas encore éduqué pour lire des livres numériques, aussi ne réussissons-nous à vendre que très peu d'exemplaires. Donc pas rentable pour nous, auteurs, pour l'instant...
Je vends beaucoup plus de livres papier que d'e-book. Le marché pour les e-book me semble stagner si ce n'est être nul. Cet avis ne vaut qu'à mon niveau. Il faut voir comment ça se passe ailleurs !
Bien cordialement à tous,
Nicole Calandra
Re: DES EDITEURS FACE AUX READERS (LIVRES SUR PAPIER NUMERIQUE)
merci Nicole !
si d'autres auteurs "numérisés" veulent ajouter leur témoignage,
nous restons à l'écoute !
Pour l'instant, c'est WAIT AND SEE...
si d'autres auteurs "numérisés" veulent ajouter leur témoignage,
nous restons à l'écoute !
Pour l'instant, c'est WAIT AND SEE...
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