POUR OU CONTRE LA TELE DES BEBES ?
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POUR OU CONTRE LA TELE DES BEBES ?
Baby Fist, la dernière-née des chaînes pour enfants suscite la polémique.
Née récemment en France sur CanalSat Family, déjà présente dans vingt-huit pays et destinée aux enfants de 6 mois à 3 ans et à leurs parents, Baby First ne fait pas l'unanimité.
« Je ne vois pas l'intérêt pour les moins de 18 mois, le bébé n'a pas le temps de se créer des images mentales à lui et il doit pouvoir être actif », estime Geneviève Djenati, psychologue clinicienne *. « Notre chaîne ludo-éducative et interactive aide les petits à s'épanouir et à s'éveiller », affirme pourtant Guy Oranim, cofondateur, directeur général de l'antenne. « Je ne vois pas où est l'interactivité, qui passe par définition entre deux personnes, répond Geneviève Djenati. Il n'y a aucune dimension affective. La télévision précoce donne des gamins addicts. »
« Aucun programmateur n'a autant disséqué et analysé le contenu de la chaîne que CanalSat. Cela aura pris deux ans, nous avons collaboré avec des experts de la petite enfance », signale Arié Guez, distributeur en Europe de Baby First France.
En partenariat avec ces derniers, les dirigeants ont publié un guide d'utilisation pour les parents. « Des experts nous ont expliqué les dangers des programmes, précise Vanessa Saab, rédactrice en chef du magazine Psycho Enfants, qui a contribué à ce manuel. C'est une réalité, les enfants regardent la télévision avant 3 ans et beaucoup de parents utilisent le poste comme une nounou. Mais là, les images sont adaptées aux tout petits et les adultes peuvent choisir les émissions en adéquation avec leur développement. Nous n'en faisons pas des consommateurs, il n'y a pas de publicité. Cette chaîne est un complément d'éveil. » Didier Pleux, docteur en psychologie, partage son avis : « Je me bats pour la psychologie du développement depuis vingt ans. Baby First est un outil éducatif dans lequel j'ai retrouvé des notions d'apprentissage. »
« C'est une façon d'aider les parents à démissionner, il y a mieux à faire que regarder la télévision », rétorque Fabienne, en master de psychologie, mère d'un garçon de 2 ans. « On n'a jamais remplacé les parents, l'éducation », renchérit Geneviève Djenati.
* Auteur de « Psychanalyse du dessin animé » (Pocket).
(source: lefigaro.fr)
Née récemment en France sur CanalSat Family, déjà présente dans vingt-huit pays et destinée aux enfants de 6 mois à 3 ans et à leurs parents, Baby First ne fait pas l'unanimité.
« Je ne vois pas l'intérêt pour les moins de 18 mois, le bébé n'a pas le temps de se créer des images mentales à lui et il doit pouvoir être actif », estime Geneviève Djenati, psychologue clinicienne *. « Notre chaîne ludo-éducative et interactive aide les petits à s'épanouir et à s'éveiller », affirme pourtant Guy Oranim, cofondateur, directeur général de l'antenne. « Je ne vois pas où est l'interactivité, qui passe par définition entre deux personnes, répond Geneviève Djenati. Il n'y a aucune dimension affective. La télévision précoce donne des gamins addicts. »
« Aucun programmateur n'a autant disséqué et analysé le contenu de la chaîne que CanalSat. Cela aura pris deux ans, nous avons collaboré avec des experts de la petite enfance », signale Arié Guez, distributeur en Europe de Baby First France.
En partenariat avec ces derniers, les dirigeants ont publié un guide d'utilisation pour les parents. « Des experts nous ont expliqué les dangers des programmes, précise Vanessa Saab, rédactrice en chef du magazine Psycho Enfants, qui a contribué à ce manuel. C'est une réalité, les enfants regardent la télévision avant 3 ans et beaucoup de parents utilisent le poste comme une nounou. Mais là, les images sont adaptées aux tout petits et les adultes peuvent choisir les émissions en adéquation avec leur développement. Nous n'en faisons pas des consommateurs, il n'y a pas de publicité. Cette chaîne est un complément d'éveil. » Didier Pleux, docteur en psychologie, partage son avis : « Je me bats pour la psychologie du développement depuis vingt ans. Baby First est un outil éducatif dans lequel j'ai retrouvé des notions d'apprentissage. »
« C'est une façon d'aider les parents à démissionner, il y a mieux à faire que regarder la télévision », rétorque Fabienne, en master de psychologie, mère d'un garçon de 2 ans. « On n'a jamais remplacé les parents, l'éducation », renchérit Geneviève Djenati.
* Auteur de « Psychanalyse du dessin animé » (Pocket).
(source: lefigaro.fr)
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