POURQUOI CERTAINS N'ARRIVENT PAS A ETRE EDITES

Parce qu'ils font une fixation maladive sur les techniques d'écriture
au lieu d'écrire simplement comme s'il parlait à leur lecteur.

Quand ils auront compris qu'écrire est plus subtil que d'aligner, tel un singe savant, des propositions subordonnées conjonctives complément d'objet de verbes de paroles, de sentiments ou de pensées...
ils seront édités.

Votre avis ?

J'ajouterais bien :
Parce qu'ils n'ont pas de talent...
Parce qu'ils ne mangent pas dans le resto du petit éditeur susceptible d'être intéressé par leur travail...
Parce que ce sont de grands timides qui ne vont pas boire des coups dans les bars où le petit éditeur boit un coup le week-end...
Parce qu'ils ne ciblent pas le bon éditeur,
Parce qu'ils n'ont pas LA Chance... Que je crois nécessaire tant pour le hasard des rencontres que pour avoir la bonne idée au bon moment.

Etre éditer, c'est aussi faire une rencontre... Hasardeuse ?

Tu as raison, mais dans ta liste, je ferai la distinction
entre ce qui est INELUCTABLE et ce qui est AMELIORABLE.

La chance par exemple, ca se provoque !

Et dans le pire des cas, si l'auteur est boutonneux, bossu, timide, intraverti, paumé en province, phobique du train et de l'avion, etc
il peut toujours faire appel à un AGENT.

ca ne lui coutera un peu de monnaie, mais vaut il mieux gagner 100 % de RIEN
que 90 % de la somme négociée par son agent chez un éditeur ?

Oui, c'est toujours possible de faire appel à un agent.

Mais je pense qu'il y a toujours une part de chance et de hasard que tu ne maîtriseras jamais. Comme pour tout dans la vie !
Tu peux essayer de provoquer constamment qqch mais ce n'est pas pour celà que tu arriveras forcément au but que tu recherches.
Si à force d'essayer chacun pouvait être édité, ca se saurait !
Je pense vraiment qu'il y a une rencontre qui se fait. Entre le premier lecteur et l'écrit envoyé. Et ca fonctionne ou pas. Le lecteur se base sur tout un tas de critères (style, adéquation à la politique éditoriale, etc...) mais je crois à petit feeling qui tient à pas grand chose... Et pour la plupart des manuscrits, il faut que la même "magie" opère sur plusieurs lecteurs. Avec le fait qu'il faut en plus passer la barriere économique au bout du bout... Et là intervient le fait de tomber au bon moment... Il faut que le manuscrit arrive quand le public voudra l'acheter ! Je pense sérieusement qu'il y a une bonne part de chance dans tout ça !

T'appelles cela de la chance
moi, j'appelle cela ... de la niack.

Tu te poses beaucoup trop de questions qui te paralysent pour agir !

Le rôle d'un bon éditeur (ou d'un bon agent) est d'éviter à l'auteur de se poser toutes ces questions pour qu'il puisse écrire l'esprit serein.

Chacun ses soucis...

ce qui ne veut pas dire que l'auteur doive se renfermer dans sa tour d'ivoire et ne pas tenir compte des remarques de l'éditeur.

En tant qu'auteur, je préfère travailler sur des commandes d'éditeurs
plutôt qu'en proposant mes textes.
Ainsi, je suis sûr de mieux coller à la demande...

Si tu choisis de travailler sur commande, c'est que tu passes déjà la barriere économique et que tu en as tenu compte, non ?

D'autre part, je me pose ces questions parce que je suis une petite débutante !!

une petite débutante, si elle est intelligente, doit être capable de faire sienne l'expérience des anciens.

que de barrieres dans ta pensée...

Fonce sans te poser trop de questions !

PS/ t'as un texte à me montrer ?

PIERRICK
Coach littéraire

Allez ! Dans la vie, faut se lancer !
Merci pour ta proposition ! C'est vraiment très sympa de ta part !
Et tant pis pour les baffes ! Elles font avancer !!!

Je m'essaie à l'écriture d'histoires pour la jeunesse. Je peux te présenter un des mes textes.

Où puis-je t'écrire pour te les faire parvenir par mail ?

Bravo !
j'aime mieux cette "positive attitude".
Elle débouche plus vite sur le succés !
Crois en la devise de ta ville "TERRE D'ENVOL !"

PS/ pour m'envoyer ton extrait de texte (un feuillet suffira),
clique sur >>>>>>>>> email

Leeloo: "Si à force d'essayer chacun pouvait être édité, ca se saurait ! "

Pierrick : Beaucoup abandonnent au 1er échec...

"C'est notre représentation de la réalité qui limite notre champ des possibles"
(Françoise KOURILSKY)

"Ce n'est pas parce que c'est difficile qu'on n'ose pas,
c'est parce qu'on n'ose pas que c'est difficile".
(SENEQUE)

Je me souviens de deux conseils que m'avaient donné René Barjavel à ce sujet. J'avais une vingtaine d'années, je commençais à peine à rêver de devenir auteur publié. " Ca peut être très long pour se faire publier ", car c'est un métier, et qu'il faut l'apprendre, même s'il peut être inné chez certains, ajouterais-je. J'ai écrit mon premier roman à 18 ans, j'ai publié le premier à... 38 ! 20 ans d'apprentissage. En relisant mes textes de jeunesse, je comprends pourquoi on me les refusait. Et il m'est arrivé de me demander pourquoi on ne voulait pas de mes super idées. Aujourd'hui, je comprends.
L'autre conseil de Barjavel " Ne négligez pas vos études, car un écrivain ça ne gagne pas d'argent ". Là encore, il avait terriblement raison et ce n'est pas près de s'arranger. Alors, inutile d'envisager de voyager en 1ère classe si on réussit enfin à publier sa première oeuvre.

merci de recadrer les jeunes plumes !

quand on ose dire la vérité sur certains forums,
on nous prend pour des "rabat-joie"...

mais le succés est un long chemin pavé de ronces.

seuls y arrivent les plus tenaces.
(en plus du talent evidemment).

De precieux conseils sont donnés dans "Je suis un auteur jeunesse"
par Christian Grenier

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"il est facile de devenir écrivain...
on s'asseoit a son bureau et quand on se releve...10 ans plus tard,
on est devenu un écrivain" :-D

Une anecdote perso. Une dame me demande un jour de lire son manuscrit (une petit roman pour enfants). Je réponds d'abord que j'évite de faire cela, c'est le travail d'un éditeur, et puis surtout, je risquerais de vous dire vraiment ce que j'en pense. " Mais si, au contraire ! " Bref, je me laisse amadouer. Je demande à voir (en prévenant bien que ce sera un avis de simple lecteur et surtout très franc). C'était très mauvais. Je le lui dis avec commentaires en langage diplomatique. Pas de nouvelles... jusqu'à ce que rencontre par hasard cette dame. Que me dit-elle ? " Vous vous souvenez, c'est vous qui m'avez cassée ”. J'étais en somme responsable d'avoir brisé ses rêves (illusions). Moi, un briseur de rêves ! Je me suis juré de ne plus jamais recommencer.

Oui c'est tjs le risque lorsqu'on donne son avis... mais peu importe, vous n'avez pas a vous sentir responsable de sa réaction! c'est elle qui n'a pas su gérer la critique pour avancer. il ne faut jamais se sentir coupable de donner son avis, surtout si celui-ci a été sollicité et qu'on a pris les mesures diplomatiques nécessaires...

Wow, René Barjavel... c'était mon idole qd j'étais ado... avant que je "rencontre" Stephen King, qui l'a qq peu éclipsé... mais ce sont ses livres qui m'ont donné le gout de la lecture, je crois. De la lecture passionnée, je veux dire. Celle qui fait disparaitre le reste du monde, celle qui nous fait changer de peau durant qq heures, celle qui nous ouvre les portes d'un univers magique.

Au contraire Christian, tu lui as rendu service en lui faisant gagner du temps.

maintenant, c'est peut-être une excellente...peintre !

Qu'on se rassure, je n'ai pas éprouvé de culpabilité. J'ai juste acquis un peu plus de prudence.

Je relance un peu le débat et je demande, comment répondre à des commandes ? Où trouver les commandes ?
La parole est à ceux qui veulent bien me répondre

bien amicalement,

Nicole Calandra

Très franchement, pour obtenir une "commande" d'un éditeur, il faut posséder un domaine de spécialisation dans lequel on fait autorité, ou être déjà bien intégré dans le milieu. Cela dit, il y a aussi une possibilité, c'est de faire une offre sur un concept particulièrement original. J'ai procédé ainsi pour faire publier ma série du Félin chez J'ai Lu. Un dossier, des synopsis d'épisodes. Il faut quand même savoir que j'étais déjà un auteur publié et (un peu) connu dans le milieu. Mais il m'arrive de penser que même débutant, on aurait demandé à voir. J'aurais alors produit un texte complet qui aurait bénéficié d'une lecture attentive. En ce cas, il ne faut pas se rater et présenter un manuscrit niquel, autrement dit de professionnel.
En la matière, il y a deux voies : la raisonnable, celle qu'on conseillera à tous : " Faites vos preuves et vous aurez vos chances "
Et l'audacieuse : au culot, on propose son projet comme dit précédemment. C'est ainsi que j'ai obtenu aussi de publier mon premier grand format chez Plon.
Je crois qu'il ne faut pas craindre cette stratégie. Mais attention, je le répète, il faut être pro si on veut devenir pro. Nous vivons dans un monde où l'amateurisme n'est pas compatible avec les hautes ambitions.