LA LITTERATURE FRANCAISE COLONISE LE QUEBEC
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LA LITTERATURE FRANCAISE COLONISE LE QUEBEC
Une étude de l’Institut de la statistique du Québec conclue que le livre étranger (americain et français) occuperait plus de 60% du marché québécois .
Seulement 28% des livres de littérature distribués au Québec seraient québécois.
Ginette Pelland, auteure d’un article paru dans Le Devoir (*), ne pratique pas la langue de bois pour faire le bilan de la situation:
"Il est temps de réagir et de remettre en question les pratiques commerciales qui mènent au « génocide culturel » auquel nous assistons.
La France exerce le même type d’impérialisme culturel pour le monde francophone que les Etats-Unis dans le monde anglophone.
Notre tendance à lui demander de se prononcer sur la qualité de notre littérature est « un réflexe de colonisé » tout comme l’est le mépris que nous affichons envers nos propres productions.
La qualité de la littérature québécoise, c’est celle que lui reconnaîtront les Québécois quand ils auront enfin accès à 100% à leur littérature, au Québec même.
Le fait que les livres ne soient pas sur les tablettes des librairies en France est pour nous une question secondaire. Elle a au mieux le mérite de nous faire réfléchir à ce qu’est un pays souverain, tel la France, qui protège du mieux qu’il le peut sa culture et son marché. »
(*) Source : Le Devoir, vendredi 7 avril 2006.
CONCLUSION: SI VOUS ETES UN AUTEUR FRANCAIS, CE N'EST PAS LE MOMENT DE PROPOSER UN MANUSCRIT A UN EDITEUR QUEBECOIS. IL VOUS VOLERAIT DANS LA PLUME !
Seulement 28% des livres de littérature distribués au Québec seraient québécois.
Ginette Pelland, auteure d’un article paru dans Le Devoir (*), ne pratique pas la langue de bois pour faire le bilan de la situation:
"Il est temps de réagir et de remettre en question les pratiques commerciales qui mènent au « génocide culturel » auquel nous assistons.
La France exerce le même type d’impérialisme culturel pour le monde francophone que les Etats-Unis dans le monde anglophone.
Notre tendance à lui demander de se prononcer sur la qualité de notre littérature est « un réflexe de colonisé » tout comme l’est le mépris que nous affichons envers nos propres productions.
La qualité de la littérature québécoise, c’est celle que lui reconnaîtront les Québécois quand ils auront enfin accès à 100% à leur littérature, au Québec même.
Le fait que les livres ne soient pas sur les tablettes des librairies en France est pour nous une question secondaire. Elle a au mieux le mérite de nous faire réfléchir à ce qu’est un pays souverain, tel la France, qui protège du mieux qu’il le peut sa culture et son marché. »
(*) Source : Le Devoir, vendredi 7 avril 2006.
CONCLUSION: SI VOUS ETES UN AUTEUR FRANCAIS, CE N'EST PAS LE MOMENT DE PROPOSER UN MANUSCRIT A UN EDITEUR QUEBECOIS. IL VOUS VOLERAIT DANS LA PLUME !
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